Le télégraphe des frères Chappe
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Les techniques du télégraphe Chappe Le principe du télégraphe optique est simple. Il repose sur un mécanisme visible de loin, amélioré par l'usage d'une lunette et l'utilisation d'un code de transmission. Comme il doit être visible de loin, le télégraphe est placé sur une hauteur : montagne, colline, ou monument existant tel que clocher d' église, tourelle de château,... Quand ce n'est pas possible, on le place sur le toit d' une construction en bois ou sur une tour, carrée ou ronde, sans tenir compte de l'esthétique : devant l'urgence de la situation, le bois a été le matériau le plus employé, remplacé par la suite par des constructions en pierres. Il n'existe par ailleurs aucun plan-type de construction, à l'exception peut-être des dernières tours plus adaptées aux machines de type Flocon. L'appareil
définitif et complet, appelé poste ou station, comprend
donc deux parties : une partie visible de loin, et une partie abritée.
Cette dernière est elle-même divisée en deux pièces :
l'une d'elle sert à la manipulation des bras du télégraphe
et l'autre de salle de repos aux stationnaires. Ainsi
distingue t'on trois grandes familles d'appareils dits de Lille,
de Strasbourg et de Milan. En fait, il s'agit d'améliorations
apportées au fur et à mesure de l'ouverture des lignes.
Différents facteurs créent également des variantes
dans les appareils, pour causes de réparations lors des faits
de guerre (en 1814 - 1815) ou du réemploi de matériel
émanant des lignes démontées. Chaque station est éloignée d'une dizaine de km de sa voisine. Elle est donc équipée de deux lunettes afin de permettre la lecture et la vérification du code transmis. |